Pour une visite insolite du COEUR DE PARIS

10Km - Départ à 10h - Avenue de l'Opéra - Arrivée - Place du Palais Royal

Si vous souhaitez voir le parcours plus en détails :

Plan agrandi 2 fois (970Ko)      Plan agrandi 5 fois (1,7Mo)

Pour récupérer le plan, faire clic droit sur l'icone de votre choix et Enregistrer la cible sous (save target as)...

Quelques détails historiques

Avenue de l'Opéra

Les façades de l'Opéra à peine dévoilées, Napoléon III demande à Haussmann d'aménager une avenue reliant le Palais des Tuileries, où il réside, au bâtiment de Garnier. Large et dotée d'un accès direct au pavillon de l'Empereur, cette artère n'a d'autre fonction que de permettre au souverain de circuler sans risque d'un nouvel attentat.
Mais l'architecte s'oppose violemment à l'urbaniste sur un point à ses yeux essentiel : la plantation d'arbres. Rien ne doit venir perturber la perspective et dissimuler son œuvre. Haussmann est obligé de céder.
L'avenue de l'Opéra ne s'inscrit pas, à l'origine, dans le plan d'urbanisme devant remodeler Paris. Elle demeure comme le seul percement du baron Haussmann qui n'ait pas de réelle utilité, sinon de préserver la sécurité du prince et de permettre la réalisation d'immeubles cossus à but purement spéculatif : habitations mais aussi, et surtout, sièges de grandes sociétés (banques et compagnies d'assurance), grands magasins et boutiques luxueuses.
Cette percée oblige à la démolition de tout un quartier. Les problèmes liés aux nombreuses expropriations gênent considérablement le bon déroulement des travaux et le respect des délais prévus. Ainsi, l'avenue de l'Opéra n'est achevée qu'en 1879, bien après la fin de l'édification du Palais Garnier et la chute du Second Empire.

l'Opéra GARNIER

À la surprise des grands architectes « installés » et, peut-être, de Charles Garnier lui-même, au désespoir de Viollet-le-Duc qui doit se retirer prématurément de la compétition, la construction du vaste et complexe ouvrage lui est confiée alors qu'il n'a pratiquement rien construit. Le projet surprend et séduit pourtant le plus grand nombre. Il réunit plusieurs styles harmonieusement agencés qui agrémentent aussi bien élévations et décors intérieurs.
Les principales critiques vont porter plutôt sur l'extérieur et sa succession brutale de volumes distincts qui expriment pourtant clairement les fonctions internes de l'édifice. Ainsi, les emplacements successifs du grand foyer, du grand escalier, de la salle de spectacle, de la scène et de sa cage, du foyer de la Danse et des bâtiments administratifs se devinent aisément et le tout s'enchaîne en une composition aussi érudite qu'évidente. Plans, coupes et façades sont d'une grande clarté et le rapport de grandeur inhabituel entre le volume de la salle et celui de la scène et de ses dispositifs scéniques étonne.
Si le début des travaux a lieu dès 1861, l'entreprise est marquée officiellement par la pose de la première pierre l'année suivante, en 1862.
La construction s'étale sur près de quinze années, de 1861 à 1875. Celle-ci est soigneusement cachée derrière des échafaudages recouverts de planches et de verrières qui masquent, en particulier, la façade principale pour que l'effet de surprise soit total.
L'Opéra Garnier constitue le prototype et la synthèse du « style Second Empire » (ou « style Napoléon III »), qui devient le décor préféré de la bourgeoisie de la fin du XIXe siècle jusqu'aux années vingt du siècle suivant.

La place Vendome

La place fut créée sous Louis XIV et prit, après 1873, son aspect actuel.
La colonne Vendôme est un monument parisien situé au centre de la place du même nom dans le Ier arrondissement de Paris. Elle fut érigée par Napoléon pour commémorer la bataille d'Austerlitz. Au fil des années, elle reçut les noms de colonne d'Austerlitz, puis colonne de la Victoire avant de devenir colonne de la Grande Armée. Elle est communément appelée colonne Vendôme.

Eglise Saint ROCH

L’église Saint-Roch a été bâtie entre 1653 et 1722 sur les plans initiaux de Jacques Le Mercier. Longue de 126 mètres, de plan médiéval, c’est l'une des plus vastes de Paris.
Au temps de la Révolution française, cette église se trouvait au centre des combats, comme en témoigne la façade criblée de trous. Les groupes révolutionnaires comme le Club des Jacobins ou les Feuillants se rassemblaient à l’époque dans les cloîtres de la Rue Saint-Honoré. C’est le long de cette rue que circulaient les véhicules qui menaient les condamnés de la Conciergerie à la place de la Concorde où ils étaient exécutés.

Comédie Française

La Comédie-Française, ou Théâtre-Français, a été fondée en 1680 et se trouve depuis 1799 au cœur du Palais-Royal dans le 1er arrondissement de Paris.
C'est le seul théâtre d'État en France disposant d'une troupe permanente de comédiens, la Troupe des Comédiens français. Le dramaturge le plus connu attaché dont le nom est resté étroitement associé à la Comédie-Française est Molière. Il est considéré comme le patron des comédiens français. Il était pourtant mort depuis sept ans quand est née la « maison de Molière ».
La Comédie-Française est fondée par lettre de cachet de Louis XIV le 21 octobre 1680 pour fusionner les deux seules troupes parisiennes de l'époque, la troupe de l'Hôtel Guénégaud et celle de l'Hôtel de Bourgogne. Le 25 août, les comédiens s'étaient déjà réunis pour donner leur première représentation commune, composée de Phèdre (Racine) et des Carrosses d'Orléans (La Chapelle). L'acte royal leur accorde le monopole de jouer à Paris, que les Comédiens-français défendront jalousement au cours du XVIIIe siècle, notamment contre les Comédiens-italiens.

Banque de France - Hôtel de Toulouse

Il fut construit vers 1640 par l'architecte François Mansart, pour Louis Phélipeaux de La Vrillière, secrétaire d'État. Phélypeaux, amateur d'art italien, y fit bâtir, pour abriter ses collections, une fastueuse galerie de 40 mètres de long, avec un plafond à fresque peint par François Perrier, dans l'esprit de la Galerie d'Apollon du Louvre ou de la Galerie des Glaces du Château de Versailles. Dix grandes toiles ornent les murs, peintes par les plus grands maîtres italiens du XVIIe siècle, tels que le Guerchin, Guido Reni, Pierre de Cortone, Carlo Maratta...
En 1808, il est acheté par la Banque de France qui s'y installe en 1811

Palais Brongniart - Bourse de Paris

La construction du palais fut confiée par Napoléon Ier en 1807 à l'architecte Alexandre Théodore Brongniart, à qui l'Empereur dit : « Monsieur Brongniart, voilà de belles lignes. À l'exécution mettez les ouvriers ! ». Cependant, Brongniart mourut le 6 juin 1813, avant même l'achèvement des travaux.
C'est finalement Éloi Labarre (1764-1833) qui prit la succession de Brongniart et acheva l'édifice en novembre 1825.

Place des Victoires

Consacrée aux victoires de Louis XIV, cette place circulaire, située au cœur de Paris, a été créée à l'initiative du maréchal de La Feuillade vicomte d'Aubusson et de la Ville de Paris. Ses caractéristiques sont consignées dans un arrêt du Conseil du Roi de 1685. Elle a été inaugurée le 26 mars 1686. Son urbanisme a été confié à Jules Hardouin-Mansart et les riverains étaient dans l'obligation d'y construire des immeubles symétriques.

Tour de Jean Sans Peur

La tour a été édifiée entre 1409 et 1411 par le duc de Bourgogne, Jean sans Peur, pour fortifier sa résidence parisienne.
C'est en 1866-1868, lors du percement de la rue Étienne-Marcel, que l'on redécouvre la tour, unique vestige de l'ancien hôtel de Bourgogne. Elle est alors classée au titre des monuments historiques par un arrêté du 29 septembre 1884, puis restaurée en 1893. Enfin, depuis 1999, la tour est ouverte au public.

Rue Saint Denis

La rue Saint-Denis est l'une des plus anciennes rues de Paris : son axe est tracé dès le Ier siècle par les Romains. Elle s'étend vers le nord au Moyen Âge.
Ancienne voie romaine conduisant à Saint-Denis, Pontoise et Rouen, concurrente de la route de Flandre (rue Saint-Martin) sur qui elle eut l'avantage en raison du déplacement du Grand Pont (Pont au Change) et du développement de l'abbaye royale de Saint-Denis. Bordée de maisons dès 1134, elle a porté les noms de la Sellerie de Paris et de la Sellerie de la Grande Rue (XIIIe siècle) ; grand'rue de Paris ; grande rue ou rue des Saints Innocents et grant chaussée de Monsieur ou grant chaussée de Monseigneur Saint-Denis (XIVe siècle). Elle a été aussi la première rue de Paris à être pavée. Cette rue a été bordée de centres religieux, dont la plupart ont été détruits, comme le Saint-Sépulcre, Saint-Magloire, le cloître Sainte-Opportune ou les Saints-Innocents. C'était la voie triomphale des entrées royales dans la capitale mais c'était aussi la rue qui conduisait, dans l'autre sens, du Chatelet au gibet de Montfaucon ! .

Palais Royal

Le palais a originellement été construit par l’architecte Jacques Lemercier, à la demande du cardinal de Richelieu, à partir de 1622. Son emplacement correspond pour partie à celui qu’occupait l’hôtel de Rambouillet. À cette époque, il s’agissait du palais Cardinal. Le cardinal de Richelieu fréquentait régulièrement le brillant salon que la marquise de Rambouillet tenait en son hôtel. Entièrement reconstruit vers 1781, des galeries sont érigées sur le pourtour du jardin, et vendues à des commerçants. Il ne reste du Palais original, que la galerie des Proues, au sud-est.
À sa mort, le cardinal de Richelieu légua le palais à Louis XIII.
À partir de 1643, après la mort de Louis XIII, la régente Anne d’Autriche et son fils, le jeune Louis XIV, ainsi que le cardinal Mazarin quittèrent le Louvre pour habiter ce palais. C’est à cette époque qu’on le rebaptise « Palais Royal ».
En 1648, à l’époque de la Fronde, les Parisiens envahissent le palais pour s’assurer que le jeune Louis XIV et sa mère n’ont pas pris la fuite.
En 1692, le régent Philippe II d’Orléans (fils de Monsieur) en hérite. Sous la Régence, il habita le Palais et y mena une vie de débauche avec ses « roués ».
Le Palais-Royal pendant la Révolution offrira le spectacle d’une déambulation aimable tout au plus canaille où l’amour règne, sinon la simple coquetterie.
En 1871, le palais est détruit. Il sera restauré deux ans plus tard pour recevoir le Conseil d’État.